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Souviens-toi
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2 novembre 2016

J+148 : Bouh !

Aaaah... octobre ! Les arbres aux couleurs magnifiques, l'apparition des courges sur les étals du marché et surtout... L'HALLOWEEN !!! Les rambardes des montées d'escaliers recouvertes de toiles d'araignées, les squelettes trônant dans les jardins, les citrouilles posées fièrement devant les portes d'entrée... BOUH ! T'as eu peur, hein, avoue ?
Et moi, dans tout ça ? Les yeux brillants, je brûlais d'excitation comme une petite fille de 4 ans que ses parents emmènent pour la première fois à Disneyland. Ouiii !!! On va pouvoir creuser la citrouille et enfiler un déguisement amochissant ! Moui, bon... au final, pour la citrouille, je me suis laissée prendre par le temps et pour le déguisement amochissant, il faudra repasser. Moi qui préfère largement érafler mes genoux en rampant dans la boue qu'enfiler le combo robe à pailettes-talons hauts, j'étais ra-vie : les magasins proposaient surtout des vêtements ultra-sexys ! Hum... le but du déguisement d'Halloween étant de se fondre parmi les morts-vivants, explique-moi en quoi une tenue ultra sexy peut anéantir le risque de te faire démasquer ? T'en connais beaucoup toi des cadavres enterrés en uniforme de pom-pom girl ou d'infirmière à jupette ???

L'Halloween tombant un lundi (oui, ici on rajoute un article devant Halloween), à mon plus grand bonheur, les animations se sont étalées sur plusieurs jours. Et, des animations, il y en avait !
Dans mon Top 3 All Hallows' Eve (littéralement, veille de Toussaint) à moi, il y a :
1. la marche des zombies 
2. la soirée déguisée
3. la récolte de bonbons.

La marche des zombies :
Pour la sixième année consécutive, des morts-vivants ont bravé le froid et le mauvais temps pour défiler dans le centre de Montréal. Évidemment, mon appareil photo et moi, on était au premier plan. Des zombies, il y en avait à foison avec des maquillages effrayants... le genre que tu ne voudrais pas croiser seule, un soir de nouvelle lune. Des coupures, des brûlures, des visages vraiment très amochis et du sang, beaucoup de sang ! Les costumes aussi valaient le déplacement : des princesses Disney revisitées, une horde de vikings, une famille de zombie au complet (papa, maman, pitchounette) fraîchement déterrés et pas très-très contents... Par contre, aucune tenue archi sexy en vue. Vous voyez messieurs-les-fabricants-de-costumes, il faut arrêter de vouloir assouvir vos fantasmes les plus fous, les zombies, mâles ou femelles, ne sont pas, par définition, sexys !

Les soirées déguisées :
Du vendredi au lundi, entre les bars et les boîtes de nuits, il y avait largement de quoi se lancer dans un sacré marathon. Fin bon, la panoplie complète du mort-vivant ayant un certain coût et n'étant moi-même pas non plus prête à y laisser un bras (même si ça aurait parfaitement collé au thème, j'avoue), on a mis le paquet le temps d'une soirée.
Après un relooking facial plutôt effrayant par ma collègue de travail, j'ai enfilé ma robe à carreaux, mes collants filés et mon petit chapeau pointu... à moi la sorcière cartomancienne à la chevelure flamboyante et à moi Robert. Robert ? Oui, Robert. Initialement prévu son épaule, suite à quelques petits soucis de fixation, Robert a fini sur mon chapeau. Il ne pouvait pas trôner si haut sans avoir été baptisé au préalable, alors je l'ai appelé Robert. Je trouvais que ça sonnait pas trop mal pour un corbeau.
Accompagnée d'un zombie, d'un squelette mexicain, de la faucheuse et de Robert (of course!) haut perché,  j'ai rejoint ma collègue-maquilleuse-secrétaire-zombie et ses amis dans le bar où j'allais danser le swing cet été. On a été accueillies par des musiques de notre enfance / adolescence. Attention, Yannick, nous voilà... En haut, toukoutu-toukutou, en bas, toukoutu-touku, à gauche, toukoutu-toukutou, à droite, toukoutu-touku... oups ! Je m'emballe quelque peu ! Dans le bar, le thème de la soirée étant El dia de los muertos (le jour des mort, en mexicain), il y avait plein de squelettes à fleurs dont un couple, gagnant du concours de déguisements, qui avait vraiment joué le jeu à fond les ballons. À eux l'explosion de la piñata et à nous... les bonbons !!! Ou pas ! En l'occurrence, mon truc, à moi, c'était... une gomme à mâcher (un chewing-gum) ! Le genre qui te dégomme la mâchoire à la moindre mastication en plus. Bonjour la déception ! Hum, et si on prenait un petit verre de margarita pour se remettre de nos émotions ?

Un bonbon ou un sort :
"Tu verras, le jour d'Halloween, tous les gens viennent au travail déguisés." Mouai, ben, pas dans le centre commercial où je travaille en tout cas. Il a fallu attendre la fin de mon shift pour tomber nez à nez avec... une licorne ! La classe ! Dans le métro, il y avait aussi une fille le visage intégralement maquillé en noir et blanc, le genre qui se fondrait parfaitement dans un groupe de heavy metal. Heu... Allô madame licorne ! Dis voir, tu veux-tu bien que je me fasse une toute petite place juste là, à côté de toi ? Elle fait vraiment peur la dame de l'autre côté !
L'avantage de vivre dans un quartier de ruelles hantées, c'est que, les bonbons, pas besoin d'en acheter, il y en a déjà plein juste en bas de chez toi. Dans la ruelle d'arrière court, nos voisins avaient sorti le grand jeu. Déguisements, maquillage, décorations... du monde de Némo aux corps de mannequins démembrés, tout avait été mis en place pour la distribution de bonbons. On pouvait même parfois voir des citrouilles bleues annonçant aux enfants allergiques qu'il y avait aussi des friandises spécialement pour eux. Et des enfants, il y en avait à foison. Mario, Maya (l'abeille)... ils étaient trop mignons. Moi j'ai craqué sur une pitchounette-dinosaure : avec sa petite queue et ses épines sur le dos, elle était tellement chou ! Et sur un petit ninja aussi qui, du haut de ses 5 ans à tout péter, nous a fait une super démonstration de breakdance improvisée sur Thriller. Sûrement sorti de son cercueil pour l'occasion, c'est Michael qui devait être content.

Sur mon déguisement, il y avait trois cartes de tarot, les plus flippantes à l'évocation du nom : le diable, la mort et le pendu. Si la mort peut annoncer un décès, lorsqu'elle est placée à l'endroit, elle annonce surtout un très grand changement. Simple coïncidence ou présage, deux jours plus tard, le 31 octobre, mon patron a remis en question mon intégrité, le vase a débordé. J'ai réalisé à quel point, peu importe l'investissement et l'énergie que je dépenserai, il ne verrait jamais le potentiel à développer au-delà de la rouquine à forte poitrine. Alors oui, fini le sourire émail diamant, mon masque est tombé : j'ai démissionné.

art art art art

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