J+176 : Et si on festoyait pour oublier ?

28 ans.
28 ans terrifiants. 28 ans angoissants. 28 ans dans les dents !

Si, à l'approche des 30 ans, certaines focalisent sur l'absence d'un homme dans leur lit, d'un anneau à leur doigt ou d'un enfant dans leurs bras, moi, ma seule obsession, c'est la mort. À seulement 28 ans ? Oui. La mort ou plutôt le temps. Le temps qui file à toute vitesse face à la looongue liste d'expériences que je veux encore vivre. Ça m'angoisse. Vraiment.

Du coup, plutôt que de célébrer le poids de cette nouvelle année, on a festoyé la veille en l'honneur de mon dernier jour de "jeunesse". Quand je dis "festoyer", exit les shots de tequila cul-sec pour oublier le temps d'une nuit et décuver toute la journée qui s'en suit (enfin, "la journée"... le weekend entier !) : pour l'équipe d'estomacs sur pattes que nous sommes, ça veut dire... MANGER !

D'ailleurs, ce doux verbe au pouvoir apaisant résume particulièrement bien l'intégralité de ma fin de semaine (weekend). Après une soirée crêpes, galettes, salées, sucrées - à moi le fromage et la Nocciolata (pâte à tartiner à la noisette)... pas en même temps, évidemment ! -, j'aurais pu aller courir, nager, crapahuter. Mais nan. J'ai préféré remettre ça. Petit déjeuner autour d'un mini panettone individuel (on dit MERCI les colocs pour ce super cadeau !), suivi d'un petit tour au marché de Noël très vite transformé en séance dégustation de vins d'érable, cidres de glace et de foie gras et chocolats pour éponger tout ça (!), puis d'un chocolat chaud parfumé au gingembre, à la cannelle et à la cardamome pour lutter contre l'arrivée du froid. Au programme du souper (dîner) ? SOUPE !!! (ça va de soi..).

Bilan du weekend : pas plus de rides, ni de cheveux blancs, une peau du ventre bien tendue, des grosses chaussettes pour résister au froid, un ours blanc particulièrement poilu (baptisé Marc-André, en hommage aux prénoms composés québécois improbables) pour partager mes nuits d'hiver et une angoisse en suspens... au moins pendant un an !